Informations utiles sur le WWE Hall of Fame 2016 !
- La cérémonie du Hall of Fame aura lieu le 2 avril 2016, soit la veille de WrestleMania 32.
- Diffusion : WWE Network à partir de 1H Paris ou 19H Montréal avec le tapis rouge et la cérémonie du Hall of Fame commence à 2H Paris ou 20H Montréal.
Classe du Hall Of Fame 2016 !
La première personne intronisée au Hall of Fame 2016 est… Sting !
Introduit par : Ric Flair
Il y a encore quelques années, imaginer Sting à la WWE était encore impensable, tant le Stinger était réfractaire à la compagnie de Stamford. Mais pour comprendre pourquoi ce catcheur a marqué l'histoire, il faut tout d'abord remonter aux années 80-90...
The Icon a en effet commencé son histoire avec le monde du catch en 1985 au sein de la Power Team USA, un groupe de bodybuilders cherchant à entrer dans l'industrie du catch. Mais déjà à cette époque il croise la route d'un futur grand nom, puisqu'il s'associera avec un homme qui sera ensuite connu sous le nom d'Ultimate Warrior. Après avoir écumé le territoire américain, Sting et le Warrior arrivent à la Universal Wrestling Federation (UWF) de Bill Watts. Le visage maintenant peinturluré, le duo se nomme The Blade Runners et domine leurs adversaires. Cependant, le Warrior choisit de partir en solo pour devenir l'Ultimate Warrior que l'on connaît maintenant, permettant à Sting d'en profiter pour changer son personnage...
Sting ajoute alors de la couleur et du dynamisme à sa gimmick et conquit rapidement le public. Sting fut ensuite exposé aux yeux de tous en passant à la télévision, lors du rachat de l'UWF par la Jim Crockett Promotion (JCP), qui deviendra plus tard la WCW. Seulement quelques années après son début de carrière, Sting fut catapulté en grande superstar lorsqu'il partagera l'affiche du premier Clash of Champions en 1987, un show télévisé alors en concurrence avec WrestleMania 4. Lors de ce match, Sting affrontera Ric Flair pendant plus de 45 minutes dans un combat qui se terminera en égalité.
La rivalité entre Sting et le Nature Boy se poursuit alors, les deux hommes étant tantôt ennemis et alliés durant plusieurs années. Sting parviendra finalement à détrôner Ric Flair lors du Great American Bash 1990, remportant ainsi son premier titre de champion du monde, et battant dans le même temps ses ennemis du Four Horsemen.
Ce n'était que le début de la légende que se forgera Sting au sein de la WCW. Il deviendra durant les années 90 le visage de la compagnie, a l'époque numero un du business. Il remporta entre autres les titres World Heavyweight, United States et WCW Tag Team à plusieurs reprises, a l'issu de nombreux matchs devenus classiques face à des hommes comme Vader, Rick Rude ou encore Lex Luger. Il deviendra The Icon, The Franchise.
En 1996, le contrôle de la WCW est prit par le clan nWo et beaucoup s'interroge alors sur la loyauté de Sting envers la fédération. Un manque de confiance qui changea le personnage du Stinger, abandonnant les couleurs flashy pour des tons noirs et blancs. Le Stinger fera également vœu de silence et ne combattra plus pendant une année, bien que toujours présent, en silence, sur les balcons des arenas. Le chevalier noir fera son retour au combat lors de Starrcade 1997, remportant le titre de la WCW tout en allant en guerre face à la nWo a coups de se célèbre batte de baseball. Maintenant 6 fois champion du monde, Sting affrontera une dernière fois Ric Flair en 2001, avant le rachat de la WCW par la WWF. C'est d'ailleurs Ric Flair qui intronisera Sting au sein du Hall of Fame 2016 !
Mais Sting refusa toujours d'aller à la WWF/WWE, n'appréciant pas la politique de la compagnie et sa gestion de certains talents et personnages. Il attendra donc la fin de son contrat puis s'engagera en 2003 du côté de la TNA, où il croisera rapidement la route de Jeff Jarrett et d'AJ Styles. A la TNA, Sting remportera là aussi de nombreux titres, dont plusieurs fois le titre mondial. Il deviendra également l'un des leaders de la Main Event Mafia. Il quittera la TNA en 2014 après un Title vs Career perdu face au champion Magnus.
Alors que la WCW était éteinte depuis 13 ans, et qu'il a toujours refusé les avances de la WWE, Sting apparu lors des WWE Survivor Series 2014 à la surprise générale, de nombreux fans de l'époque n'en revenant pas de voir le Stinger enfin débarquer du côté de l'ennemi de la WCW. Il participera à son premier WrestleMania en 2015 face à Triple H, l'occasion de revoir deux grandes factions des années 90, D-Generation X et la nWo.
L'intronisation de Sting au Hall of Fame était alors une évidence, bien qu'encore maintenant cela reste un très grand événement tant Sting est une légende que l'on croyait à jamais éloigné de la WWE. Cela fera de son intronisation un moment forcément historique.
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La seconde personne intronisée au Hall of Fame est... The Godfather !
Introduit par : John Bradshaw Layfield
The Godfather, ce nouvel entrant au sein du Hall of Fame de la WWE n’a certes pas brillé en terme de titre et au niveau des faits, mais il est de ceux qui ont marqué les fans de par son charisme et son personnage. Auteur d’une longue carrière qui l’a vue porter de nombreux noms sur le ring, dont les plus connus sont donc The Godfather mais aussi Papa Shango ou encore Kama, il sera intronisé au sein du Hall of Fame par JBL et Ron Simmons.
Il arrive à la WWE au début des années 90 après un bref passage au Japon, sur la suggestion d’un de ses amis de l’époque, The Undertaker. Il catch alors sous le nom de Sir Charles mais peine à sortir du lot et reste pour la plupart du temps en house show. Le changement opère en 1992 lorsqu’il devient Papa Shango, un homme mystérieux pratiquant la magie voodoo. Il se mêlera quelques temps plus tard au match entre Hulk Hogan et Sid Vicious, lors de WrestleMania 8, avant de débuter une brève rivalité face à l’Ultimate Warrior et obtenir un match pour le titre de la WWF face à Bret Hart, sans parvenir à l’emporter. Le personnage, original certe, n’était cependant pas très apprécié des fans et Papa Shango disparu alors des écrans en 1993, quittant par la même occasion la WWE pour l’USWA.
Il revient à la WWE en 1994, sous le nom de Kama, un combattant de MMA. Surnommé à l’époque « The Supreme Fighting Machine », il rejoint rapidement le clan de Ted DiBiase, la Million Dollar Corporation. Il quittera cependant la WWE une nouvelle fois en 1996, sans être parvenu à sortir du lot.
Son troisième retour au sein de la compagnie fut cependant différent. En effet en 1997 il revient sous le nom de Kama Mustafa et rejoint rapidement le clan de la Nation of Domination. Il y était le mec musclé du groupe et devint en 1998 le Godfather de la Nation. C’est durant cette année que The Rock, Owen Hart, Mark Henry et D’Lo Brown rejoignent d’ailleurs le clan. Petit à petit The Godfather apparait accompagné de femmes, et quitte ensuite le clan lorsque celui-ci se sépare en 1998.
Cette séparation permet au Godfather de pousser son personnage à un tout autre niveau. Il devint alors un personnage apprécié du public et très charismatique. Celui que l’on surnommait le Sultan du Voodoo a alors eu de nombreuses rivalités lors des Monday Night War, notamment face à Mark Henry ou encore Triple H, et devient également un des spécialistes du combat par équipes de l’époque, notamment en duo avec Val Venis ou encore D’Lo Brown. Régulièrement habillé de couleurs flashy, accompagné de femmes charmantes, et entrant sur un thème musical mémorable, il a marqué l’Attitude Era de par sa personnalité unique et ne laissait pas indifférent.
Il remportera son premier titre solo en 1999, remportant le titre Intercontinental alors détenu par Goldust. Alors qu’il devait ensuite perdre son titre face à Owen Hart lors du show où ce dernier est décédé, il perdra finalement son titre une semaine plus tard face à Jeff Jarrett. Il rejoint en 2000 le clan Right to Censor, une manière de la WWE de répondre au critique de certaines associations américaines envers le personnage du Godfather, qui devient The Goodfather. Il remportera alors les titres par équipes avec Bull Buchanan.
En 2002, il reprend sa carrière solo et le personnage de Godfather, clamant avoir fondé une agence d’escort et d’avoir légalisé son activité. Il quittera la WWE cette même année, puis apparaitra sporadiquement au fil des années, jusqu’à son apparition lors du Royal Rumble 2013. Celui que l’on surnomme « The Conductor of the Ho Train » a donc marqué la compagnie de par sa personnalité et son charisma et nul doute que son intronisation au Hall of Fame est une suite logique à tout ceci. Tout le monde à bord du train !
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La troisième intronisation au Hall of Fame est... The Fabulous Freebirds !
Introduit par : Le trio New Day
Les Fabulous Freebirds au sein du Hall of Fame, voilà déjà quelques années que leurs fans attendaient ce moment. Il faut dire que le clan à plus qu’influencé l’histoire du catch, notamment avec la création de la Freebird Rule, encore utilisée de nos jours. Mais revenons tout d’abord aux origines de ce groupe.
Celui-ci a été créé en 1979, moment où le promoteur Bill Watts à decide d’unir trois hommes sous forme de trio, à savoir Michael “PS” Hayes, Terry “Bam Bam” Gordy et Buddy “Jack” Roberts. A l’origine prévu pour être une équipe de deux, ce trio représentait un concept rare à cette époque. Alors que Gordy donnait à l’équipe sa force brute, Roberts était quand à lui plutôt orienté prouesse technique alors que le troisième homme, Michael Hayes, donnait le charisme nécessaire à attirer tous les projecteurs sur les Freebirds.
Le groupe catchait alors au sein d’une fédération basée à Dallas, la WCCW, ville il faut noter de leur intronisation au Hall of Fame en 2016, joli clin d’œil. Ils y eurent une rivalité légendaire avec la famille Von Erich, avec notamment la perte du titre de Kerry Von Erich face à Ric Flair, après que Gordy soit venu claquer la porte de la cage sur la tête de Von Erich. Outre cette fédération, ils combattaient également du côté de la Georgia Championship Wrestling, une fédération affiliée à la NWA. Ils y ont alors obtenus les titres par équipes et c’est à ce moment qu’est né la fameuse « Freebird Rule » qui permet à un trio, ou plus, de choisir n’importe quels membres du groupe pour défendre les titres par équipes. Une règle qui a part la suite été de nombreuses fois utilisées à travers toutes les fédérations, notamment par nWo Wolfpac, Spirit Squad, Midnight Express, Demolition, Beautiful People, The Jersey Triad, Triple X ou encore de nos jours avec par exemple The New Day. C'est d'ailleurs The New Day qui vont introniser les Fabulous Freebirds au sein du Hall of Fame !
Les Faboulous Freebirds, c’est également une musique légendaire, reconnaissable entre mille. Après avoir utilisé pendant les années l’hymne « Freebird » de Lynyrd Skynyrd, Michael Hayes a enregistré en 1983 le thème Badstreet USA, qui devient alors le thème reconnu et marquant du groupe. Après un très bref passage à la WWF en 1984, qu’ils ont quitté après une altercation avec Andre the Giant, furieux de voir le groupe arriver en retard à un show, ils débarquent en 1989 à la WCW. Dans cette fédération, le groupe est composé de Hayes et Gordy et également Jimmy « Jam » Garvin. Le groupe remporte rapidement le tournoi à Clash of the Champions VII et prend alors les ceintures par équipes de la NWA. Titre qu’ils gagneront au final deux fois, à plus de deux règnes de United States Tag Team Champions et d’un titre WCW 6-Man Tag Team. A la WCW, le groupe verra également Badstreet et le manager Little Richard Marley les rejoindre.
Les Fabulous Freebirds se sépareront ensuite durant les années 90, avant que certains de leurs membres ne connaissent un destin tragique. Ainsi Gordy a eu une attaque cardiaque dû un à caillot de sang en 2001 à l’âge de 40 ans, alors que Roberts est décédé en 2012, à l’âge de 67 ans, d’une pneumonie. Un peu plus tôt le même mois, on avait également apprit le décès de Backstreet d’une attaque cardiaque, faisant de Michael Hayes et de Jimmy Garvin les derniers Freebirds encore en vie. Le premier travaille maintenant au sein de la WWE tandis que Garvin est maintenant pilote d’avion.
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La quatrième personne intronisée au Hall of Fame est... The Big Boss Man !
Introduit par : Slick
Voici une intronisation attendue pour les fans pour Big Boss Man, qui aura sans nul doute marqué les fans qui ont eu l’occasion de le voir à l’oeuvre que ce soit à la WWE, la WCW ou encore au Japon.
Tout débute en 1985 à la Jim Crockett Promotions pour cet ancien gardien de prison. Combattant tout d’abord sous son vrai nom, Ray Traylor, il a rapidement été repéré par Dusty Rhodes alors booker en chef de la fédération. Il devient avec Big Bubba Rogers, le garde du corps silencieux de Jim Cornette et des Midnight Express, notamment durant leurs rivalités face au James Boys, composé de Dusty Rhodes et Magnus TA portant des masques. Un an plus tard, devenu l’un des heels majeurs de la fédération, il est en rivalité face à l’American Dream, dans une série de combat conclu par la victoire de Rhodes. Il fera ensuite passage à l’Universal Wrestling Federation, entre 1987 et 1988.
Sa carrière redémarre alors à la WWF en 1988, sous le nom maintenant plus que connu de Big Boss Man, où il joue le rôle d’un membre des forces de l’ordre, et a à ses côtés un grand manager de l’époque en la personne de Slick. Il marque la fédération dès ses débuts, s’amusant à menotter ses adversaires vaincus avec de leur donner de multiples coups de matraque. Après avoir remporté son match face à Koko B Ware lors du premier SummerSlam, il rentre dans sa première grande rivalité en attaquant Hulk Hogan ainsi que Randy Savage. Il se met alors en équipe avec Akeem, dans une équipe nommé The Twin Towers, et leur rivalité aura une grande part de responsabilité dans le trahison de Randy Savage envers Hulk Hogan lors de WrestleMania V. Le duo enchaine ensuite les rivalités face aux Rockers et à Demolition tandis que le Big Boss Man conclu sa rivalité avec Hulk Hogan à Saturday Night’s Main Event dans un match en cage mémorable, où le Hulkster exécute une superplex sur Big Boss Man du haut de la cage.
Il faut dire que le Big Boss Man n’était pas seulement une brute épaisse, il était aussi capable de faire preuve d’agilité et de vitesse. En 1990, Ted DiBiase, qui intronisera d’ailleurs Big Boss Man au Hall of Fame 2016, paye Big Boss Man pour qu’il récupère le titre Million Dollar détenu par Jake Roberts. Après être parvenu à récupérer le sac contenant la ceinture et le serpent de Roberts, Big Boss Man refuse l’argent de DiBiase et rend le sac à son propriétaire, déclarant qu’il n’est pas un vendu. Après avoir vaincu son ancien partenaire Akeem en quelques minutes à WrestleMania, il devient rapidement une des superstars les plus appréciées du public, appréciant faire régner l’ordre et la loi au sein de la fédération. Ce qui le conduit à un match très spécial, un Jailhouse Match, face à The Mountie lors de SummerSlam 1991, où le perdant doit passer la nuit au sein d’une cellule d’une des prisons de New York. Il a également participé à un Nightstick Match face à Nailz en 1992, match concluant une rivalité de plusieurs mois. Il fera au Royal Rumble 1994 son dernier PPV à la WWF face à Bam Bam Bigelow.
Après un bref passage au Japon, du côté de la All Japan Pro Wrestling sous le nom de Big Bubba, il arrive à la WCW en 1993 sous le nom de The Boss, nom qu’il changera pour The Guardian Angel après une polémique avec la WWF qui trouvait le nom trop ressemblant avec The Big Boss Man. Après une rivalité face à Vader, il devint heel et changea une nouvelle fois de nom pour Big Bubba Rogers et parvient à vaincre Sting à Uncensored 1995, avant de rejoindre l’année suivante le Dungeon of Doom puis brièvement la nWo avec qui il entra en rivalité. Il rejoint ensuite les Steiner Brothers mais se fera trahir par Scott Steiner en 1998, qui part rejoindre la nWo.
Big Boss Man revient alors à la WWF en 1998, jusqu’en 2003. Un retour au nom Big Boss Man, où il abandonne ses habits bleus de policier pour des vêtements noirs du style unité d’élite. Il sert alors de garde du corps à Vince McMahon durant sa rivalité avec Steve Austin puis entre ensuite en feud avec D-Generation X. Il devient également le premier membre de la Corporation, groupe avec qui il remporte les titres par équipes en duo avec Ken Shamrock, puis quatre fois le titre Hardcore, notamment marqué par une rivalité avec Al Snow. Il perdra également face à l’Undertaker lors de WrestleMania XV dans un Hell in a Cell, match marquant durant lequel l’Undertaker fini par le pendre au toit de la cage ! Il tentera ensuite de remporter le titre de la WWF détenu par le Big Show, en vain.
En 2004, on apprend le décès du Big Boss Man à l’âge de 41 ans, d’une attaque cardiaque. Il laissera cependant une trace indélébile dans l’histoire du catch et des fédérations dans lesquelles il est passé. Son dernier match aura d’ailleurs eu lieu cette année là, au Japon.
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La cinquième personne intronisée au Hall of Fame est... Jacqueline !
Jacqueline a débutée dans le monde du catch il y a 28 ans, du côté de Dallas au Texas, lieu justement de cette édition 2016 du WWE Hall of Fame. Entrainée par le manager Skandor Akbar, elle fut d’ailleurs la seule femme au sein de l’académie d’Akbar. Catchant à l’époque sous le nom de Sweet Georgia Brown, elle combat alors sur les rings du Sportatorium, là où la famille Von Erich et les Fabulous Freebirds étaient engagé dans une grande rivalité. Elle part ensuite du côté de Memphis, puis au Japon. Elle aurait également pu faire un tour du côté de la WWF grâce au partenariat entre la fédération et l’USWA, où elle est championne. Devant apparaitre sous le nom de Wynonna, manageuse de Jeff Jarrett, elle ne débutera finalement pas à l’écran suite à une blessure.
En 1997 elle débarque à la WCW en tant que manageuse de Kevin Sullivan, montrant qu’elle n’avait peur d’affronter des hommes en portant de nombreux bodyslam aux adversaires de Sullivan. Après avoir trahi Sullivan lors d’un match face à Chris Benoit, elle rejoindra ensuite les Harlem Heat, puis entra en rivalité avec Disco Inferno avant de quitter la WCW. Elle fit alors son retour à la WWF en 1998. Jacqueline devint rapidement la partenaire de Marc Mero et entrant alors en rivalité avec Sable. Elle parviendra d’ailleurs à remporter le titre Women’s des mains de cette dernière devenant ainsi la première femme afro américaine à détenir le titre féminin de la WWF. Elle perdra cependant le titre deux mois du tard face à Sable.
Elle fit ensuite équipe avec Terri Runnells au sein des Pretty Mean Sisters, une alliance qui durera environ 8 mois. Dès le début des années 2000, Jacqueline remportera pour la seconde fois le titre féminin de la WWF après avoir Harvey Wippleman. Elle perdra le titre en mars face à Stephanie McMahon suite à de nombreuses interventions de D-Generation X. Elle enchainera ensuite les rivalités, notamment face à Lita, Ivory, Trish Stratus ou encore Victoria. Elle sera également la coach et mentor des participants à la toute première saison de Tough Enough. Son dernier coup d’éclat à la WWF fut alors en 2004, où elle répondu à un open challenge de Chavo Guerrero pour le titre Cruiserweight, qu’elle parviendra à remporter ! Elle fut ainsi la troisième femme à remporter le titre Cruiserweight, mais la toute première au sein de la WWE. Elle quittera ensuite la WWE en juin 2004.
Jacqueline, catchait également sous le nom de Jackie Moore, part alors en direction de la TNA, où elle rejoint James Storm pour ensuite devenir la manageuse de Beer Money avant d’être retirée des écrans afin de travailler comme agent en coulisse. Elle quittera ensuite la TNA en 2009 après un match remportée face à Rhaka Khan, avant de revenir en 2011. Cette fois elle revient comme partenaire d’ODB, un duo qui a pour but de faire le ménage parmi la division Knockouts. Elle quittera ensuite la fédération fin 2011 à la fin de son contrat, pour une dernière apparition en 2013 lors de Hardcore Justice 2 face à son ancienne partenaire ODB.
Voir Jacqueline intégrer le Hall of Fame de la WWE n’est ainsi pas une surprise, la fédération profitant par ailleurs du fait que la cérémonie a lieu dans sa ville natale. Jackie, qui a une ceinture noire de taekwondo, a en effet marquée la fédération, autant par les titres que par ses actions. Jackie sera intronisée au sein du Temple de la renommée par Mark Henry !
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La sixième personne intronisée au Hall of Fame est... Stan Hansen !
Un autre natif du Texas sera intronisé chez lui lors de l’édition 2016 du Hall of Fame. Il s’agit cette fois de Stan Hansen, un cas un peu particulier puisqu’il a avant tout construit sa légende hors des rings de la WWE. Celui que l’on surnomme « The Lariat » a tout d’abord été joueur de football US, notamment dans l’équipe universitaire des West Texas State Buffaloes. C’est en 1973 qu’il orientera sa carrière sportive vers le catch et croisera très rapidement la route de Bruiser Brody, qui deviendra un de ses coéquipiers.
Hansen acquit rapidement une réputation de catcheur peu être peu technique ou élégant, mais diablement féroce, combatif et vicieux. Il arrive ensuite à la WWF en 1976 et débuta très rapidement une rivalité face au champion de l’époque, Bruno Sammartino. C’est lors de ces affrontements qu’il marqua les fans pour la première fois en brisant le cou de Sammartino suite à une violente clothesline, qui deviendra ensuite connue sous le nom de Lariat. Cependant il n’arriva pas à prendre le titre des mains de Sammartino lors du retour de celui-ci, et entrera plus tard en rivalité avec Bob Backlund.
Mais c’est avant tout en dehors de la WWF que Stan Hansen se construit un nom. Il rejoint en effet un pays où il deviendra une légende, le Japon. Ayant déjà combattu au pays du soleil levant au début des années 80, il revient tout d’abord à la New Japan Pro Wrestling pour quelques matchs face à Vader, avant de rejoindre la All Japan Pro Wrestling. Au Japon, il devient le premier gaijin à obtenir des victoires face à des catcheurs renommés dans le pays tels que Giant Baba ou encore Antonio Inoki. Devenant l’un des étrangers les plus craint, il formera également une équipe de renom avec son ancien partenaire, celui de ses débuts, Bruiser Brody.
A la AJPW, il remportera de nombreux titres que ce soit en solo ou en équipes. Il sera même quatre fois Triple Crown Heavyweight Champion. Entre quelques voyages au Japon, il aura également la possibilité de combattre aux Etats-Unis, comme à la AWA où il remportera le titre de champion du monde face à Rick Martel, un titre qu’il rendra vacant après des tensions avec la fédération. Il finira par écraser le titre avec un camion avant de le renvoyer à la fédération. Au début des années 90 il fera également un passage à la WCW et entrera en rivalité avec Lex Luger, mettant fin au règne record de champion United States de ce dernier.
En 1991, il ne reviendra plus combattre aux Etats-Unis et s’engagera exclusivement au Japon, pendant une dizaine d’années encore. Il entrera notamment en rivalité avec le regretté Mitsuharu Misawa. Il prendra ensuite sa retraite le 28 janvier 2001, en tant que légende en terre du puroresu. S’il n’a pas marqué l’histoire de la WWE, aucun doute qu’il a réussi à laisser son empreinte dans le catch et son intronisation au Hall of Fame n’est donc qu’une formalité. C'est d'ailleurs un de ses anciens adversaires en terre nippone qui va l'introniser au Hall of Fame, à savoir Vader !
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La personne qui recevra le trophée "Warrior 2016" au Hall of Fame est... Joan Lunden !
Pour la seconde fois la WWE va remettre un Warrior Award lors de la cérémonie du Hall of Fame. C’est John Cena qui a effectué cette annonce sur NBC Today. Ce trophée est donné à une personne qui a fait preuve de courage, de force et de persévérance, vivant la vie avec le courage et la compassion que représente l’esprit du regretté Ultimate Warrior. Le Warrior Award sera présenté par la femme de ce dernier, Dana.
Cette année, ce prix sera attribué à Joan Lunden, une journaliste et écrivaine récompensée dans son métier, et survivante d’un cancer du sein. En juin 2014 ont lui avait diagnostiqué un cancer du sein dit « triple-négatif », qui a requis de la chimiothérapie, des opérations et des radiations. Lunden a alors décidé de combattre la maladie en public, partageant son quotidien et devant par la même occasion une des voix de la communauté. Elle s’est dite honorée de recevoir le trophée cette année. Elle succédera à Connor Michalek, inaugurateur du trophée l’an dernier.
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La célébrité intronisée cette année au Hall of Fame est... Snoop Dogg !
Chaque année, une célébrité est intronisée au sein du Hall of Fame de la WWE. On peut par exemple citer pour ces quatre dernières années Mike Tyson, Donald Trump, Mr T ou encore Arnold Schwarzenegger. Pour cette année, c’est un rappeur à 37 millions d’albums vendus qui va avoir l’occasion d’être intronisé au Hall of Fame, le premier artiste à avoir vu son tout premier album caracoler en tête des ventes, on veut bien entendu parler de Snoop Dogg.
Snoop Dogg a débuté sur la scène musicale en 1992 en tant que collaborateur pour l’album solo de Dr. Dre, avant de prendre son envol en solo en 1993 avec l’album Doggystyle, qui comportait de véritables hits tels que « What’s My Name ? » ou encore « Gin & Juice ». Mais revenons à ce qui nous concerne plus particulièrement, à savoir son implication dans le monde du catch :
Il fut tout présent lors de WrestleMania 24, en tant que Maître de Cérémonie pour le Playboy Lumberjill Match, qui voyait Maria Kanellis et Ashley Massaro affronter Beth Phoenix et Melina. Snoop Dogg fut également impliqué physiquement lors de ce show, portant une clothesline à Santino Marella après le match.
Snoop Dogg fit ensuite son retour sur les écrans de la WWE en 2009 en tant qu’invité spécial pour un épisode de Raw, organisant par la même occasion un match entre John Cena et Triple H et protégeant également Hornswoggle en portant un spear sur Chavo Guerrero. Snoop Dogg n’a cependant pas perdu de vue le monde de la WWE depuis ce moment, étant sans conteste un grand fan de sa cousine, Sasha Banks.
Snoop Dogg est une des célébrités qui a su s’impliquer physiquement au sein de la WWE et sa renommée est telle qu’il est donc compréhensible de voir le rappeur intégrer le Hall of Fame de la WWE, section célébrités.
