EDITO : Dans le bureau de McMahon après la victoire de Donald Trump !
01.00 PM., Stamford (Connecticut), hier soir, Vince McMahon affalé sur son fauteuil en cuir, sirotant un whisky regarde, le sourire aux lèvres, l’écran de son ordinateur tandis que « Fox News » crie les résultats état par état dans le téléviseur.
Le « New-York Times » vient d’annoncer la victoire quasi assurée de son pote Donald Trump !
Une aubaine pour ce fervent républicain, voyant la « folie Obama » s’éloigner pour le renouveau qu’il appelait depuis de nombreuses années, avec comme fer-de-lance les candidatures (ratés) de sa femme aux élections locales sous l’étiquette conservatrice.
Donald Trump, l’homme qu’il côtoie depuis 20 ans, l’ami des bons mots grivois va devenir le 45eme président de la première puissance mondiale. Lui qui n’hésitait pas à se chamailler dans les couloirs des soirées mondaines et rances de la vieille Amérique, lui qui mettait des mains au cul à tire-larigot, en rigolant. Celui-là même qui se faisait bastionner par Steve Austin devant les caméras de la WWE, le voilà maintenant dans le fauteuil le plus convoité du monde.
Hagard, mais heureux, Vince ne peut contrôler ses tics nerveux : il bouge frénétiquement sa jambe tandis que sa femme, Linda, rentre dans le bureau, dans son tailleur impeccable, une cigarette à la bouche. Bien qu’elle est arrêtée depuis près de 12 ans, elle fume que pour les grandes occasions et sans est une !
Leurs regards se croisent, elle sort de son sac un bloc note et s’assoit face à Vince. Elle commence à parler :
« Mon chaton, Dodo (Donald Trump) vient d’appeler sur mon portable. Il a une proposition à te faire ! Il veut créer un secrétariat d’État à la culture américaine et il TE VEUT ! ».
Content, mais encore choqué par la tournure des événements, Vince répond sèchement : « Ne t’emballes pas cocotte, Donald a une grande gueule. ».
Linda le coupe également : « Mon popinou, Donald est persuadé que tu représentes ce qu’il se fait de mieux en termes de représentation populaire de la culture. Ton génie des storylines, ta prestance et tes gouts vestimentaires est ce que veut Donald pour le pays. Il est enthousiaste de te présenter son gouvernement : il va nommer dans quelques heures, Chuck Norris, comme secrétaire d’État aux affaires étrangères. »
Le téléphone sonne, Vince daigne a se lever de son fauteuil en peau de buffle rouge pour décrocher. Au bout du fil, sa fille Stéphanie, pleure, elle est sous le choc. Des sons inaudibles sortent du combiné téléphonique… la distance de l’Europe certainement.
Peu convaincu par ce coup de téléphone, Vince va se rasseoir, il reprend une rasade de whisky et pense à haute voix : « Merde, si Donald construit le mur entre le Mexique et les USA, comment je vais faire venir mes luchadors… Merde, il faut que j’appelle Dodo ».
Tandis que Vince fait les 100 pas dans son bureau, la nuit américaine continue. Il est 3h du matin, heure de New York, Donald Trump s’avance sur la scène sous la musique du film « Air Force One ». Il ouvre la bouche, Vince s’arrête, il écoute religieusement son futur patron… enfin au moins pendant 4 ans… au pire pendant 8 ans… !
Ceci est une fiction… enfin… AMERICA GREAT AGAIN ?