Nos chroniques

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Comme un dernier run dans l'air...

 
 
 
Comme un dernier run...
 
Peut-être que c'est ça, finalement. Une façon de glorifier un départ quasi inévitable...
 
Tommy Dreamer participera bien au match d'Extreme Rules, pour le ECW Championship, contre Jack Swagger et Christian. Son dernier ? Ca s'y apparente, en tout cas. Une façon de marquer la nouvelle ère.
Mardi, lors du dernier show de la ECW, Dreamer a volé le show. Son show. Pour un soir, il était la vedette, la star. Et a rendu un beau discours, où il a laissé entendre que c'était peut-être son dernier soir dans la fédération "Extreme". Pour se rappeler à nos souvenirs, que Dreamer n'était pas mort.
 
Il faut dire que tout a changé du côté de la WWE. Les vieux briscards buveurs de bière ont laissé place aux nouveaux talents en devenir. Les tables, chaises et autres armes de destructions ont laissé place à la technique et l'esthétique. Au final, qui s'en plaindra, vu ce que la WWE en avait fait ?
 
Parce que, franchement, personne ne regrette l'ancienne ECW. Enfin, pas trop ancienne. Pas celle des années 90, celle qui a tant été un monument catchesque et qui reste, à postériori, quelque chose de sacral. Non, celle de 2006. Celle qui voulait faire du nouveau avec les anciens.
Mais l'ambiance n'était plus la même, et le produit non plus. La ECW Revival a été un singlant échec, si bien que la WWE en a fait, sur plusieurs années, un symbole de renouveau, transformant chaque année un peu plus le roster.
 
Dreamer est le dernier rescapé de cette bande de « barbares sanguinaires », d'inconscients qui prennaient à l'époque des risques jamais imaginés. Mais bordel, qu'est ce qu'on les aimait.
C'est un peu comme le dernier des Mohicans, version lutteur extrême.
Lui qui est arrivé dès les tous débuts de la fédération, en 1993. Lui qui s'est attiré le soutien de la foule en jouant le masochiste face au Sandman. Lui qui eu une feud mémorable avec Raven, son ancien ami de toujours.
Lui qui gagnera un seul titre majeur, un seul, dans la fédération, après de loyaux services, pour un règne de seulement... 18 minutes. Une triste récompense pour un monument de la ECW.

 

 

Aujourd'hui, Tommy Dreamer n'est plus que l'ombre de lui-même. La WWE préfère jouer sur un potentiel plus vendeur, plus jeune, plus esthétique. Il n'y a plus de place pour l'ancienne "Hardcore Legend", au même titre que de nombreux anciens. Symbole de son inutilité ? Une feud inutile entre lui et un certain Colin Delauney. Un statut de Jobber qui ne sert plus qu'à mettre en valeur les stars montantes du business. Non, Dreamer n'est plus dans les bons papiers de la WWE. Et peut-être qu'à 38 ans, il est temps, pour lui de tirer sa révérence.

Comme un symbole, ce n'est plus à One Night Stand que se déroulera son potentiel dernier match, mais à Extreme Rules. Les temps changent, les PPV aussi. Un nom plus vendeur, plus accrocheur, pour une enfantisation du produit.
Et, de manière symbolique, c'est dans un Hardcore Match que Tommy va peut-être, pour la dernière fois, s'illustrer. Une façon de marquer définitivement le passage de témoin. Mais, à l'heure actuelle, personne ne sait si Dreamer va véritablement tiré sa révérence. Où s'il va être récompensé, de manière logique, pour ses bons et loyaux services, à la WWE. Et pour son statut.
Dreamer était le premier de cette bande de potes qui aimaient saigner sur le ring, c'est aujourd'hui le dernier. Le signe qu'une page se tourne définitevement avec le départ de ce grand homme, tant sur le ring qu'en backstages. Pour un dernier règne ? Certains y croient. La réponse dimanche soir.

Car non, messieurs, Dreamer n'est pas mort. Pas encore...

 

Hommage à Tommy Dreamer, un des plus grands catcheurs de sa génération, et monument de la ECW Originelle.

 

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